mardi 14 février 2012

L'histoire un peu pathétique de ma vie chapitre 4

Oh que j’adore la lecture!
J’aime bien lire les histoires inventées de toute pièce par des lecteurs passionnés tout comme moi. Il est certain qu’il est plus facile d’écrire des histoires si les personnages mis en vedette existent déjà. Je suis membre de plusieurs sites web, créé par des fans pour les fans. Les membres peuvent publier leurs histoires, basées sur le scénario et les personnages de films et de séries télévisés.
J’ai beaucoup d’admiration pour ceux et celles qui ont le talent, l’imagination et la patience de mettre leurs idées sur papier.
Que j’aimerais être aussi habile et aussi aisé que certains d’entre eux.
Il y en a, qui publient plusieurs chapitres pas semaine, tandis que moi, je n’aurais ce rendement que dans mes rêves les plus fous!
Trouver l’inspiration pour continuer à écrire n’est pas toujours facile.
Parfois je me sens stupide, parce que j’ai l’impression d’avoir eue un peut trop confiance en moi. Comme si j’avais le sentiment de m’être embarqué dans des projets que je ne pourrais pas terminer.
Depuis presque un an, je ‘’souffre’’ du syndrome de la page blanche.
La chose la plus étrange dans tout ça, c’est que je n’ai aucunes difficultés à parler de moi-même, mais je peine à parler de mes personnages.
Je dois avouer que je ne sais pas vraiment comment poursuivre leurs aventures.
Mes idées se tordent, se mêlent, se transforment.

Je vais sans doute ressentir un véritable soulagement quand tout ça sera terminé, mais pour l’instant, je ne ressens qu’anxiété et inquiétude.
J’ai reçu des courriels de la part d’admirateurs frustrés et impatients, m’urgeant de terminer mes récits car ils n’étaient plus capable d’endurer le suspense qu’avait imposé le dernier chapitre que j’avais publié.
Tout en lisant, je me suis dit que s’ils n’étaient pas contents, ils pouvaient écrire les prochains chapitres eux-mêmes et me laisser respirer en paix.
Je n’oserais pas répondre à leurs messages, au risque de me faire bannir des sites web et de me faire détester par des gens qui souffrent possiblement de maladies mentales non diagnostiqués.
Une note importante : ne pas faire d’ennemies avec des gens qui ont des problèmes entre les deux oreilles. Ça risquerait d’être dangereux pour votre santé
(Peut causer la mort s’il y a manque de prudence!)
Ils aiment bien mettre de la pression; comme si c’était une chose qui m’aide à écrire!
Je déteste voir de la pression; surtout des gens que je ne connais pas!
Ils peuvent toujours lire d’autre trucs; ¸ça les aideraient sans soute à patienter.
Un petit divertissement, ça n’a jamais fait de mal à  personne.
Je dois sérieusement considérer arrêter d’acheter des livres. J’en ai trop, beaucoup trop.  

C’est devenu une véritable obsession. Le mot obsession, que j’utilise assez fréquemment, n’est pas pour décrire le symptôme d’une maladie quelconque, mais pour décrire clairement ma passion des livres. Je ne comprends pas pourquoi j’ai tant de mal à trouver des idées pour mes histoires.
Parfois je n’ai vraiment pas d’allure!
Hier j’ai été demandé au bureau de la directrice. Je me demandais bien pourquoi, parce qu’à ce que je sache, je n’ai rien fait de mal…
À part péter mes boutons dans la salle de bain et essuyer le p’tit jus dans le miroir avec mon doigt. Nul besoin de rajouter de détails à ça…
En tout, je n’ai rien fait de mal, pas au  point de me faire punir par la direction de mon école.  Mme la directrice me demande de m’asseoir, ce que je fais avec un point d’interrogation de planter dans le front. 
Elle me dit : Élaine, il y a des filles du centre qui sont venues me voir il y a quelques jours. Elles m’ont dit que tu t’automutilais dans la salle de bain des filles pendant les cours. Qu’est ce que tu as à me dire là-dessus?
Je pensais tomber de ma chaise! Cette femme (et d’autres filles que je ne connais pas) pense que je m’ouvre les veines!
Attaque de cœur instantané!
Je lui ai dit (avec ma petite face de mange merde) : Mme la directrice, si je m’étais ouvert les veines il y a quelques semaines, j’aurais des marques sur les bras  et comme vous prouvez constater avec vos yeux de rayon x, je n’ai aucune blessure.
Elle semblait soulagée.
Je comprends que c’est sont travail de venir en aide aux élèves qui sont en difficulté, mais je ne fais pas partie de ce groupe de gens qui ont besoin de consulter un psychiatre. Imaginer mon malaise! Je n’aurais jamais deviné qu’un jour, quelqu’un me demanderait une chose pareille!
Je me demande bien qui aurait pu aller lui dire ça…
Pourquoi les gens s’attendent toujours que je vais faire quelque chose de stupide; comme m’ouvrir les veines?
J’ai beaucoup mieux à faire que de me mettre un couteau au poignet!
J’ai déjà assez de problèmes comme ça, pas besoin d’en rajouter!
Parfois je me demande si ce n’est pas eu qui ont des troubles mentaux. On dirait qu’ils s’attendent toujours au pire, comme si les gens un peu timides et réservés étaient tous dépressifs et suicidaires.  Je suis comme ça depuis toujours, et je doute fortement que ça change. Je me souviens, quand j’étais à l’école secondaire, la directrice de mon école a appelé ma mère pour organiser une rencontre.
Bien sûr, je n’y étais pas invité. Si j’avais été là, j’aurais défendu ma cause.
Elle voulait faire croire à ma mère que mon suicide était imminent. Que ce n’était qu’une question de temps avant que je me passe la corde au coup ou que je me jette en bas d’un pont. Ma mère a écouté, et elle riait sans doute dans sa barbe (elle n’en a pas bien sûr, mais quand même!)
Absolument ridicule!
Leur seul argument : j’étais antisociale et je n’avais pas beaucoup d’amis. Sans mentionner que je me faisais harceler et insulter tous les jours par les autres élèves de ma classe. Au nombre de plaintes que j’ai faites à la direction de l’école, ils ne peuvent pas dire que je suis restée assise sans rien faire!
Ouais, le raisonnement des adultes complètement bouchés me semble absurde et pathétique.
Je n’ai jamais songé à mettre fin à mes jours. Je savais trop bien que les gens qui ont rendu mon enfance misérable en auraient trouvé une grande satisfaction.
Ceux qui disent que les enfants sont tous gentils et serviables sont des abrutis!
À mon avis, il n’y a rien de plus méchant et de plus cruel qu’un enfant. Surtout s’ils sont forcés de partager l’espace avec un être plus fragile et différent d’eux. 
Le karma est une chose merveilleuse, car tous ceux qui m’ont emmerdé quand j’étais plus jeune ont tous abandonné leurs études, et ils sont pris à travailler chez McDo pour le reste de leurs vies.
La vengeance est tellement belle!
Un véritable délice pour ceux qui ont eu une dure jeunesse! On récolte ce que l’on sème! 
Aussi étrange que cela puisse sembler, je me sens récompensée!
Méchante fille que je suis d’avoir eu ses pensées!
Miroir magique, oh, miroir magique; qui est la plus vilaine de toutes?
Le visage de mon ancienne prof de français apparaît dans la vitre…
Imagination maudite et imprévisible, laisse-moi respirer, si seulement pour une seconde!
 Je continue d’écrire des bêtises, pour l’unique raison de me vider la tête de toutes ces images encombrantes. C’est un véritable soulagement d’avoir le droit  d’écrire tout ce qui me passe par la tête.Les pages se remplissent avec peu de difficultés. Tout de même, j’espère être assez cohérente pour que vous compreniez mon état d’esprit.
La plupart du temps, je me sens psychédélique; même un peu bizarre.
J’aime bien les arts. Ce que j’aime faire depuis un certain temps, c’est les arts abstraits.Je laisse toujours mon imagination prendre le dessus quand j’ai un crayon à la main.
J’aime être imprévisible, spontanée!
J’imagine que c’est héréditaire, mes parents ont un esprit créatif assez bien développé; surtout ma mère, la véritable artiste de la famille. Elle s’est toujours spécialisée en  arts visuels, plus précisément en peinture acrylique et en dessin.
J’aimerais avoir la patience pour faire de la peinture!
Plusieurs de ses élèves (elle donne des cours!) prennent leur temps pour réaliser leurs œuvres. Il y en a qui, occasionnellement, qui peuvent prendre jusqu’à un an pour terminer une toile.
Je sais que je n’aurais jamais la patience pour faire ce genre de chose. Si je peins, j’aime mieux faire de l’abstrait. Je trouve ça plus facile et moins restrictif. Quand nous faisons de l’art abstrait, nous pouvons nous laisser allez, sans suivre les techniques et les ‘’règlements’’ de la peinture réaliste.
Je me mets à penser aux choses que je vais faire pendant mes vacances.
J’ai tellement de projets que ça me donne mal à la tête. Visite au Biodôme de Montréal avec deux personnes irrévérentes  (Joke!) ensuite, magasinage à l’animalerie Animaux Nature pour des petites emplettes et du lèche-vitrines!
J’adore allez à cette animalerie. Il y a toujours des tonnes de choses à voir. J’adore allez à cet endroit, il y a toujours des petits chiens, mignon comme tout et des poissons tropicaux, que j’aimerais avoir dans un aquarium chez moi. Ils sont tellement beaux à regarder, avec leurs couleurs flamboyantes.
Si seulement ils étaient abordables!
Il y a longtemps, ma mère m’avait acheté des petites grenouilles africaines. Complètement aquatiques, celles-ci devaient être placées dans un aquarium rempli d’eau salée. Elles étaient minuscules, à peine 5 cm de longueur! J’aimais bien les regarder nager dans leur petite demeure, mais un jour j’ai fait une découverte peu plaisante à mon retour de l’école.
Je suis entrée dans ma chambre comme d’habitude, et j’ai trouvé une des deux petites grenouilles par  terre, complètement séchée. Elle avait réussi à sauter en dehors de l’aquarium!
Comme elle ne pouvait pas survivre en dehors de l’eau, elle mourut.
Une fin triste pour cette petite créature. 
Après ce beau petit voyage dans le royaume des souvenirs, je dois continuer à écrire mes réflexions.
J’ai découvert il y a quelques jours que le livre que j’ai tant adoré, Brigitte des colères de Jérôme Lafond, a une suite!
Je vais sans tarder me commander un exemplaire de ce livre. J’ai tellement aimé  le premier volet que je suis prête à prendre le risque et de dépenser vingt dollars pour  rien. Il y a des livres que je veux absolument avoir dans ma collection personnelle. J’en ai déjà beaucoup, mais en avoir plus ne me fait pas peur. J’ai même songé à acheter une nouvelle bibliothèque. Celles que j’ai en ma possession font dures. Vielles et laides, mais elles font le travail tout de même.
J’aimerais aussi avoir un meuble spécialement pour ma collection de poupées. J’ai vu quelques meubles qui pourraient faire l’affaire. Je sais quel genre de chose que je désire acheter. J’aimerais bien avoir un meuble en vitre, pour qu’on puisse les voir facilement.  Cette collection est ma fierté, j’en suis très satisfaite. J’aimerais en avoir d’autre de ces poupées de collection, mais les trouver n’est pas toujours une chose facile. Je n’en ai trouvé qu’une seule depuis un an!
J’espère que mes sessions de magasinage dans les friperies et les magasins d’objets usagés  vont porter fruit!
Ce que j’aime plus que tout, quand je fais des emplettes dans des magasins de ce genre, c’est les bas prix et l’absence de taxes. Les livres, les vêtements, les bijoux et toutes les autres bonnes choses que l’on peut y trouver sont vendus à des pris ridiculement bas!
Avec une somme d’argent limité, on peut facilement ressortir de là avec des sacs bien remplis!
Il  est facile pour moi de me laisser emporter par tout ça. Les bas pris, les ventes et les deux pour un sont très attrayants à mes yeux.
J’aimerais bien savoir qui est immunisé contre la folie des ventes!
Je vois des bas prix et je deviens folle.
Est-ce juste moi?
J’espère que non, car je me sentirais vraiment seule. 
J’adore allez au marché aux puces. J’y trouver toujours quelque chose à mon goût. Cet été, j’espère y trouver  quelques poupées  pour ma collection. Peut-être même quelques bons bouquins (comme si je n’en avais pas assez!)
J’aimerais bien me trouver des poupées russes. C’est un autre aspect de ma collection. Je les achète spécialement à la vente de produits artisanaux de Saint-André -Alevin.
Chaque fin de semaine de la fête des Mères, la communauté de cette ville organise une vente de produits faite à la main dans la salle communautaire. Les artisans viennent d’un peu partout, certains de Montréal et d’Ottawa.
Ils exposent toujours de très belles choses, les vendant à des prix très raisonnables. Certains d’entre eux font la vente de produits que nous ne voyons pas très souvent. Lampes Tiffany, poupées russes et bijoux faits d’améthyste et d’autres pierres semi-précieuses.
J’aurais aimé faire carrière dans les arts, mais si mon but dans la vie est de voyager et de vivre assez confortablement, je vais devoir renoncer à ce rêve.
C’est la vie en Amérique du Nord.
C’est malheureux à dire, mais nous n’avons pas une industrie artistique très forte; surtout pour les arts visuels : peinture, sculpture, artisanat, etc.
C’est le gros désavantage de vivre dans cette région du monde. Les artistes d’ici ont beaucoup de difficultés à vivre de leur art.
Un bon exemple me vient à l’esprit.
Ma mère.
Même si elle a des clients fidèles, elle ne serait pas capable de subvenir à ses besoins si elle ne vivait qu’avec le revenu de ses cours de peinture.
Elle le fait pour la simple raison qu’elle y trouve encore  joie et satisfaction, même après tant d’années.
Acheter un vieux chandelier qui ne vaut pas un sou, pour le repeindre en blanc, retirer le mécanisme électrique et en faire un porte-chandelle suspendu.
Quelle idée!
Parfois je me demande ou elle trouve toutes ces idées…
Mystère et boule de gomme!
 Revenons vers mes admirateurs excentriques, ceux qui rêvent à mes histoires pendant la nuit, ceux qui les achèteraient s’il était un livre, ceux qui l’aiment tellement qu’ils n’en trouvent pas les mots pour l’exprimer.
J’ai reçu un message assez encourageant de la part d’une jeune fille de seize ans prénommé Jennifer, qui est devenue passionnée de l’histoire de Léon et Bella.
Celle-ci me demandait pourquoi je n’avais pas publié de nouveaux chapitres (la dernière mise à jour était en août 2011) elle me donna quelques bonnes idées, pour m’encourager, et me faire accélérer  le processus d’écriture.
Sans doute en avait-elle assez d’attendre après moi.
Pour l’empêcher de faire une dépression nerveuse où de s’ouvrir les veinesJ, je vais reprendre mes écrits sans plus tarder.
Je lui ai répondu bien sûr.
Tout en demeurant dans le respect, je lui ai dit de ne pas me pousser avec ses demandes, mais que j’étais pour les prendre en considération quand je viendrais à écrire de futurs chapitres. Je lui ai informé sur le progrès du douzième chapitre, lui disant que je croyais le terminer dans deux semaines, plus où moins.
Cela me donne assez de temps pour écrire quelques centaines de mots de plus, car je déteste écrire des petits chapitres insignifiants.
C’est peut-être pourquoi j’ai tant de difficultés à terminer mes histoires…
C’est quelque chose à songer tout de même.
Devrais-je écrire des petits chapitres minimes de trois cents mots, tout ça pour satisfaire mes lecteurs?
L’idée semble presque drôle. C’est absolument ridicule!
Premièrement, j’ai écrit ces histoires pour satisfaire mon besoin de création. Je l’ai fait pour me faire plaisir, mais je suis tout de même heureuse que d’autres personnes apprécient ce que je fais, mais là n’est pas ma raison principale d’écrire.
J’écris parce que j’aime ça. Rien de plus.  Je publie mes histoires pour le plaisir, sans m’attendre qu’ils étaient pour recevoir autant d’attention.
Je suis membre de plusieurs sites web qui encouragent les gens à partager leur  art littéraire où peut importe.les trois site donc je suis la plus active ont des cotes très élevées pour ce qui est de la promotion des membres et de leur travail artistique.
Après trois ans dans l’ombre (seulement dix milles visites dur mon profil Deviantart) j’ai décidé de faire de la publicité.
J’étais curieuse de ce que les gens, de parfaits inconnus, penseraient de mes histoires.
Sans vouloir me vanter, les gens ont eu des choses assez  positives à dire au sujet des récits que j’avais écrits.
Sans compter les fautes d’orthographe et les trois premiers chapitres beaucoup trop courts, ils voyaient du potentiel dans le message que j’essayais de transmettre au travers de ma première histoire.
Croyez-le où non, mais je ne me suis pas pété les bretelles après avoir lu les messages de mes premiers lecteurs.
Au contraire, je me suis mise au travail pour assurer que mes histoires étaient écrites avec un vocabulaire riche, et que le contenue demeurait intéressant et captivant.
C’est beaucoup plus plaisant de lire des histoires quand celles-ci sont bien formulées, bien écrites, bien pensées.
Je prends un grand plaisir à lire des histoires écrites par des gens passionnés et minutieux.
Les histoires de qualité sont bien meilleures à lire que celles écrites par des » amateurs », sans talent, sans imagination et de créativité.
Les histoires sans détails, sans personnages attachants et sans bon scénario ne valent même pas la peine d’être lues.
Je sais que c’est vraiment méchant et insensible de ma part, mais je le pense vraiment.
Mes excuses aux âmes sensibles!
La méchanceté est un poison que je bois avec le plus grand des plaisirs.
Aussi longtemps que je n’en meure pas, je n’y vois aucun inconvénient.
Je suis cynique et je n’y peux rien!
Une autre chose que je ne peux m’empêcher, c’est de me sentir frustré par la maladie des autres. Si cela peut sembler égoïste me ma part, je m’en excuse.
C’est frustrant tout de même, de devoir changer nos plans pour accommoder ceux qui ne sont pas dans le meilleur des états.
Moi je ne change jamais mes plans, c’est les gens autour de moi qui les changent.
Ce qui affecte presque automatiquement les miens, principalement parce que je n’ai pas de voiture!
Heureusement que ma meilleure amie en a une!
À presque vingt -deux ans, vous penserez que je voudrais avoir mon permis de conduire, mais en toute réalité, je n’en ai aucunement envie. Je suis très satisfaite de prendre le transport en commun pour me rendre là ou je veux. Pendant la semaine, les horaires sont très convenants, car il y a un autobus qui passe devant chez moi toutes les heures.
Le problème, c’est la fin de semaine.
C’est un véritable foutoir; source de frustration extrême, sacres offensifs, et mauvaise humeur déstabilisante.
J’assume pleinement cette affirmation.
J’espère seulement que personne ne viendra à ma porte pour me donner un sermon.
Je me plains souvent des chauffeurs grincheux et de leurs retards enrageants. Surtout s’ils arrêtent au Tim Horton’s quand il y a encore des personnes dans l’autobus.
Fais ton travail pauvre imbécile!
Une fois, je suis arrivée en retard pour un examen à cause de ça.
J’étais tellement en colère que j’ai fait une plainte à la société de transport de l’Outaouais.
Ceux qui sentent les inconvénients des horaires peu avantageux et des chauffeurs incompétents  se taisent, comme dans beaucoup d’autres aspects de notre société.
Une autre chose qui me chicote : pourquoi les magasins ferment-ils à 5 h la fin de semaine?
Où encore : pourquoi certains magasins sont fermés le samedi et le dimanche?
C’est une perte d’argent pour les entreprises qui pourraient profiter d’une meilleure clientèle, vu que la majorité des personnes, occupées pendant la semaine, font leurs emplettes la fin de semaine.
Vous allez sans doute me dire: mais c’est la fin de semaine pour tout le monde, même pour ceux qui travaillent dans les magasins!
Rien de les empêchent de travailler, même le samedi et le dimanche, et ils ne sont pas tous forcés de travailler sur le même horaire; certains peuvent travailler une fin de semaine sur deux, d’autres peuvent travailler juste le samedi où le dimanche.
Plus d’argent pour eux et plus d’accommodements pour les clients.
Pas si dure à figurer, mais bon…
Une autre source de mes frustrations est de passer mon temps entouré de fumeurs.
C’est le bout de la merde!
La fumée empeste mes vêtements et mes cheveux. Même si j’ai pris une douche le matin même, je dois en prendre une autre pendant la journée pour ne pas empester toute la maison.
La cigarette est interdite chez moi, à cause des problèmes d’asthme de ma mère et des problèmes cardiaques de mon beau-père.
Ceux qui veulent fumer le font à l’extérieur, sur la galerie, là ou les chaises de patio et les tables en marbre sont à leur disposition.
Ça empêche que toute la maison soit empestée par cette odeur désagréable.
Ne pensez même pas de vous cacher dans les toilettes pour fumer, car nous le saurons! Nous avons l’odorat très développé, surtout ma mère, la véritable senteuse de la famille!
Véritable gaspillage d’argent cette cigarette!
Avec toutes les maladies qui courent, cancer et autres cochonneries, on devrait tous être un peu plus vigilants et mettre les chances de notre côté.
Je ne suis pas obsédée par la santé au point de devenir une véritable hypocondriaque, mais je fais quand même attention à moi.
Si je ne le fais pas, qui va le faire?

2 commentaires:

  1. Encore un excellent billet ! Bravo.

    Bon, vous aimez la lecture. Alors je vous suggère celles-ci :

    Thomas Bernhard (c'est... c'est... génial.) Son chef-d'oeuvfre, à mon sens, est : Maitres anciens. Mais attention ! son style est, au départ, légèrement déroutant.

    Alessandro Barrico. Son très connu : Soie ; mais Chateau de la colère est excellent aussi. (Il n'y a pas de chateaux et pas de colère!)

    Et puis, pour terminer, ce petit bijou de Philippe Claudel : La petite fille de Monsieur Linh. Vous allez ADORER. Vraiment.

    Bon, vous collectionnez les poupées. Je suis aussi collectionneur. C'est ici :
    http://www.aufildemeslectures.net

    RépondreSupprimer
  2. merci pour les références littéraires et merci de prendre le temps de commenter et de suivre mon histoire. c'est vraiment apprécié!

    RépondreSupprimer