vendredi 12 octobre 2012

L'histoire un peu pathétique de ma vie chapitre 13

La vie est remplie de surprises, de rencontres et de belles amitiés.
Dernièrement, les événements, heureux ou tristes, se suivent rapidement, m’offrant peu de répit. 
Mes vacances d’été se sont déroulées dans le calme, sans trop de turbulence.
J’ai passé la grande partie de mon temps à Chénéville, dans notre ‘’ petite maison pas payée’’, qui est en réalité notre chalet, notre lieu de repos.
Pas de télé, pas d’internet, voilà le moyen idéal de décrocher !
Je ne me suis jamais autant reposé qu’à cet endroit. Je peux lire, écrire, peindre et confectionner des bijoux sans toutes les distractions de la ville.
On semble toujours trouver des choses à faire quand la télévision est absente.
Nos projets se réalisent plus rapidement, et sont suivis par d’autres réalisations artistiques.
J’ai terminé ma plus belle toile cet été, un abstrait (pas surprenant!), avec trois fleurs proéminentes : une rouge, une bleue et une argentée. Faite en trois étapes, les couleurs principales et ensuite les détails finals, celle-ci m’a pris plus de deux semaines à compléter.
Entre les étapes de ma toile, j’ai également essayé la peinture sur roche (ma première fois), et le résultat final de mes tentatives était très satisfaisant. J’ai été inspirée par les quelques artisans que j’ai rencontrés lors de ma visite au Festi-Art de Montpellier.
C’est vraiment surprenant, les choses que les gens peuvent faire.
Je sais que l’an prochain, j’aimerais bien y participer, ainsi qu’à celui de Chénéville.
Je dois donc débuter la production  et confectionner des bijoux, afin d’assurer le succès de mes futures ventes.
Ce bâtir un inventaire, voilà le secret!
Cet été, nous avons fait deux ventes de garage, ma mère et moi, les tables bien installées, devant notre petite ‘’maison pas payée’’, au beau milieu de nulle part.  J’ai été plaisamment surprise du succès de nos ventes. Chénéville est un endroit très passant pendant les vacances d’été.les campeurs y arrêtent pour s’approvisionner, allez au restaurant, ou simplement pour faire le tour des petites boutiques.
Les boutiques d’artisanat ne manquent pas dans ce petit village. Il y a également un antiquaire et deux magasins d’articles usagés.
 Deux boulangeries et une boucherie y sont situées. La boucherie est très populaire; des gens de Gatineau sont même prêts à faire 40 minutes de route afin d’acheter leurs produits maison.
Essayer la quiche aux canneberges et zestes d’orages ou la mousse au foie de volaille et à la pistache! Ce sont des délices absolus!
Je tiens à mentionner que je n’ai gouté qu’à seulement quelques –un de leurs produits, mais d’ès que j’aurais la chance de déguster autre chose, j’en ferais mention.
Il ne faut pas être riche, mais ça aide quand vient le temps de faire des excès.
Il y a-t-il un temps idéal pour exagérer?
Quand on est écœuré d’écouter notre mère irritante se plaindre.  Quand nous avons envie de massacrer notre parton simplement parce qu’il est un trou de cul, ou pour le plaisir d’exagérer, parce qu’on peut.
En parlant de délices et d’excès, tout cela me donne le goût de manger un bretzel au pain!
Surdose de sodium en vue!
Miam!
Je devrais demander à mon ingrate de meilleure amie de me donner la recette.
J’attends toujours son appel.
Ah! Les joies du déménagement!
Un dilemme m’est soudainement apparu. Il consiste en grande partie sur la nécessité de nos relations amicales et familiales.
Être trop proche de quelqu’un n’est –il pas un signe de dépendance affective?
La question m’est venue à l’esprit dernièrement.   
J’imagine que cela peut devenir un problème si nous sommes incapables de fonctionner sans la présence de cette personne, qui assurément, prend une trop grande place dans notre vie si nous rencontrons  des difficultés de ce genre.
C’est presque pire que de prendre de la drogue!
Tout ce que ça fait c’est de nous ramollir le cerveau et de nous rendre encore plus stupides!
Comme si c’était possible de s’abaisser encore plus dans l’échelle de l’imbécilité!
J’ai besoin d’espoir… et d’un bon verre de vin!


Ça vous est-il déjà arrivé d’avoir des idées meurtrières?
Si vous étiez sûr de ne jamais vous faire prendre, feriez-vous quelque chose d’immoral et d’illégal?
Il y en a un que je pousserais du bord d’une falaise, que je mettrais du poison dans leur café (ou sa bière = Alcolo!) ou que je saboterais les freins de leur voiture (s’il en avait une!)
Ça m’est déjà venu à l’idée, des choses qui me serais possibles de faire si je n’étais pas à risque de faire de la prison et d’avoir un dossier judiciaire qui ruinerait ma vie et mes rêves de voyages et d’aventures.
Laissons ces idioties imaginaires nous démanger les neurones, mais faisons sorte qu’elles ne deviennent jamais chose réelle.
Je ressens un certain vide, un désir qui, malheureusement, ne s’est pas réalisé.
J’ai besoin de vacances.
Je sais trop bien ce que vous allez penser; que mes vacances d’été ont pris fin il y a seulement quelques semaines, alors pourquoi en vouloir d’autre aussi tôt?
Quand je pense aux vacances idéales, beaucoup de choses me viennent à l’esprit.
Les visites dans les musées de la région, le plein air, la plage, la piscine, les longues balades en voiture sans bût précis, les marchés aux puces, les ventes de garage et les friperies.
J’en passe, mais à mon avis, les vacances d’été devraient être remplies de projets réalisables et de sorties amusantes.
Quand nous sommes pauvres ou fauchés, il faut bien trouver des moyens de se divertir.
Les sorties à petit prix sont nombreuses, alors le problème n’est pas là.
Je suis au courant que certaines personnes de notre société estiment très peu les petites sorties non dispendieuses.
On dirait que quand les coûts n’y sont pas, le plaisir a assurément pris la porte aussi.
Avec une mentalité comme celle-là, on se prive de bien des bonheurs.
Je connais deux individus en particulier, un couple, qui ne vit que pour travailler. Ils n’ont aucun passe-temps, aucune sortie. Seulement le travail et la vie à la maison, rien d’autre.
Et ils se plaignent d’avoir une vie ennuyeuse et de souffrir de dépression.
Ils n’en connaissent pas la raison.
Pour moi, la cause de leur mal de vivre et de leur état dépressif est bien claire.
Certaines personnes n’apprendront jamais…

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