mardi 28 février 2012

L'histoire un peu pathétique de ma vie chapitre 7

Femme indécise que je suis, j’aimerais bien me retrouver sans un dilemme compliqué qui finirait par me ronger  l’esprit.
Quel est le prochain livre que je lirais? 
Question pénible, étant donné que j’en possède tellement, qu’il m’est presque impossible de choisir.
Parfois, avoir trop d’options est un véritable fardeau!
Mais je ne changerais rien, si ce n’est que de me procurer plus de livres.
Je devrais songer à faire autre chose de mon temps libre, que de penser à tous les livres que je n’ai pas, et tous ceux que j’achèterais dans un avenir rapproché.
Ça me donne une migraine presque mortelle, juste à y penser!
Source de soucis et de frustration, de ne pas être capable de choisir entre celui-ci et celui-là!
Je me complique la vie pour rien, mais ça m’empêche de m’ennuyer.
Et si je ne peux faire un choix, j’irais à la bibliothèque de l’école pour en choisir un!
Il y a surement de bons livres féministes que je pourrais dévorer dans mes temps libres.
J’aime bien lire sur ce sujet. Je trouve ça intéressant de constater tous les changements que les femmes de notre société ont endurés au fil du temps.
Droit de vote, droit à l’avortement, équité salariale, droit d’appartenir des biens, etc.
Je me sens privilégiée de ne pas avoir eu à vivre au travers de ça, mais bon, ce n’est malheureusement pas une réalité pour les femmes de certaines régions du monde.
Je vais m’abstenir de rentrer dans les détails.
Croyez-moi, vous de voulez pas connaitre mes opinions là-dessus!
Je ne censure jamais mes paroles ou mes écrits, et je ne commencerais certainement pas maintenant, après autant de temps consacré à cette histoire.
Je ne comprends pas les gens qui ont un problème avec la franchise et l’honnêteté.
Essayer de faire comprendre son point de vue, n’est-ce pas le défi d’une vie?
Cela n’est-il pas l’une des raisons que nous avons des opinions pour commencer?
Partager notre état d’être, pour que les autres se souviennent de nous, même après notre mort; de laisser quelque chose dernière nous après notre départ.
J’assume cela simplement parce qu’il m’est impossible, au moment présent, de penser à une fin.  J’ai un peu peur de me faire oublier; ou qu’après un certain temps, ça sera comme si je n’avais jamais existé…
La raison d’écrire des auteurs, n’est-ce pas ça? De laisser quelque chose derrière eux, pour ne jamais tomber dans l’oubli?
Il me semble logique d’assumer que la bataille de l’oubli est une des raisons principales de la création. Ça, et le désir de partager son art avec les autres, peu importe ce que c’est.
Mais certains ne comprendront jamais.
Comme je l’avais dit précédemment, j’en ai marre des autruches et des bouchés.
Ceux qui ne veulent rien voir, et ceux qui ne veulent rien comprendre.
Quelle chance j’ai de ne pas devoir être en contact avec eux trop souvent!
Pas assez souvent pour que je perdre la carte, mais assez souvent pour m’irriter.
J’aimerais bien faire un grand ménage dans ma vie, pour me débarrasser de toutes les sources de mes frustrations, mais je me rentrouvrais sans amis, sans famille et sans biens matériels.
Et je ne peux pas vivre sans ces choses, c’est impossible!
Une image assez traumatisante apparait devant mes yeux; une vision de moi, seule dans un cimetière, entouré des pierres tombales des gens que je connais.
J’ai déjà vu ceci quelque part, mais je n’arrive pas à me souvenir de sa provenance.
Et je dois avouer que je n’ai pas trop envie de me rappeler de ça.
J’ai d’autres chats à fouetter si vous voyez ce que j’veux dire!
Comme finir mon foutu livre de français que j’ai peine à regarder sans en avoir la nausée.
Faire des travaux scolaires peut parfois me donner des malaises.
Je ne suis pas réellement malade, mais mon esprit essaie de me convaincre du contraire. Le mal de tête apparait de nulle part; pénible et déstabilisant. Cela m’incite à trouver des excuses pour reporter le travail à plus tard, me promettant de terminer la prochaine fois, mais sans savoir qui je tiendrais cette promesse.
Boulle de frustration que je suis, j’aurais envie de disparaitre ou de m’envoler le plus loin possible, pour ne pas devoir faire toutes ces choses ennuyeuses.
La normalité commence à m’apparaitre comme la chose la plus banale qui soit.
J’envie les personnages de récits de science-fiction,  car eux, ils ont de l’action et de l’aventure quand leur quotidien.
J’économise pour cette raison seule; de pouvoir voyager et m’évader de la petite vie monotone qui enferme dans une petite boite, ou peut-être est-ce une cellule de prison?
Peu importe comment je décris cet enfer, elle est trop ordinaire pour me plaire.
Je paye le prix pour avoir lu trop de livres de fantaisie et regarder trop de films de science-fiction.
Parfois, mon imagination me torture, parce que je suis capable d’imaginer toutes ces choses impossibles à réaliser, mais que j’aimerais rendre possibles.
J’espère seulement qu’un jour, nous vivrons vraiment dans un monde où les limites seront dépassées, et que nous pourrons enfin vivre ce rêve; de rendre l’impossible une réalité.
J’aimerais vivre assez vieille pour voir ça.
Je pense me lancer dans la lecture d’un livre de psychologie. J’ai eu la chance d’en trouver quelques-uns pendant ma dernière session de magasinage.
 Peut-être trouverais-je de nouvelles idées? Je l’espère bien.
Dans ces bouquins, le but principal de l’auteur est de nous faire réfléchir; de jeter un regard sur soi, tout en espérant que ce geste simple incite le changement.
Faire une bonne analyse de son état mental peut être très bénéficiant.
Sur une autre note, j’ai fait une découverte assez surprenante récemment.
Grâce au monde de recherche Google et Wikipédia, j’ai découvert qu’il y a des personnes qui s’amusent à se passer pour moi sur internet.
En ce servant de mon nom d’utilisateur, tour leur était possible.
Tout ça s’est passé sur des sites web très convoités par des auteurs, entre autres, sur fanfiction.net et sur elfwood.com
J’ai fait sécuriser mes documents afin de prévenir le vol et la reproduction non autorisée.
Je n’ai rien contre le fait que les gens s’intéressent à mes histoires, au contraire, j’en suis très heureuse, mais il ne faut pas oublier que le vol des créations artistique est une offense pour les auteurs.
Je n’encourage pas ce genre de comportement, et je dénonce sans ressentir de remords.
J’ai signé des pétitions et j’ai partagé mes expériences sur des forums.
Si vous voulez utiliser mes écrits, mes photos, mes œuvres, etc., pour qu’importe la raison, il vous suffit de demander.
Donner moi la raison de votre emprunt, un lien vers le site web où l’œuvre en question sera mis en évidence et promettrez moi de me mentionner comme en étant l’auteur, comme ça, je recevrais le crédit pour mon travail.
Je suis honorée du fait que certains de mes lecteurs fassent la promotion de mes travaux sur leur propre blog et les sites web. Je n’oublie jamais de les remercier. Leurs encouragements me donnent un second souffle et une raison de  plus pour continuer mes projets
Je considère l’écriture comme mon emploi à temps plein.
Je passe autant d’heures à écrire qu’à étudier dans mes livres d’école.
Je n’aurais jamais imaginé que mon amour pour l’écriture saurait renforcit à ce point.
J’en suis fier, et ça, sans vouloir me vanter.
Mon plus grand rêve : devenir auteure.
Je pense que ceci est un bon début, et je suis sûr que j’arriverais à réaliser ce rêve; un peu fou, un peu ridicule, mais pas pour le moins alléchant.
Je suis sure que je pourrais faire quelque chose avec toutes les idées que j’ai dans la tête, mais je dois avouer que j’ignore encore comment les canaliser et leur donner vie.
J’ai bien commencé mon processus de désintox intellectuel en écrivant l’histoire de Léon et Bella, et celle de Damien par le fait même.
Je devrais peut-être engager une femme de ménage pour mettre de l’ordre dans mon pêle-mêle psychique.
Passer l’aspirateur et épousseté me ferait le plus grand bien!
Je me demande d’où viennent toutes ces idées loufoques, plus absurdes les unes que les autres.
Je devrais raconter le rêve que j’ai fait il y a quelques jours.
Même moi j’ai du mal à croire que j’ai pu inventer ça…
J’ai rêvé que j’étais enceinte d’environ dix semaines.
J’avais l’intention de cacher ma grossesse à mes parents, qui m’auraient tué en apprenant mon état de santé.
J’ai donc appelé mon amie, pour qu’elle vienne avec moi à la clinique médicale, pour que je consulte un médecin, et pour le fait même, pour que je me fasse avorter. Nous arrivons là et le médecin m’explique les procédures entourant l’opération.
Des méthodes absolument dégoutantes m’ont été expliquées.
Ce qui suit me donna mal de cœur et sueurs froides.
Pour assurer le succès de l’avortement, il devait m’opérer dans l’utérus.  Jusque-là, tout semblait avoir un sens, jusqu'à ce que le médecin m’explique la suite.
Pour se débarrasser de fœtus non désiré, il devait remplir mon utérus de petits vers blancs, pour qu’ils dévorent l’intrus.
Il me montra ensuite des photos des insectes en question.
Le rêve se termina avec mon amie et moi dans sa voiture, se dirigeant vers une autre clinique médicale.
Nul besoin de vous dire qu’en me réveillant le matin suivant, j’avais encore des nausées.
Je fais souvent des rêves étranges, mais celui-là était sans doute le pire des tous.
Faire des rêves absurdes, c’est une de mes spécialités.
Je devrais sans doute les écrire. Peut-être que j’en trouverais de l’inspiration.
L’avortement, les vers blancs et l’hystérie collective semblent être des sujets sans connexion, mais je peux toujours être surprise.
Devrais-je écrire une histoire donc, le héros est un vers blanc? Pas seulement un vers blanc, mais un être de taille humaine donc la mission est de recueillir les pauvres petits fœtus, victimes de l’avortement, pour  les rescaper et les éduquer afin qu’ils aient une carrière prometteuse de  zombies mangeurs de cerveaux ou de mort vivant errant dans les cimetières pendant les nuits de pleine lune.
Assez inspirant pour vous?
Je pourrais aussi écrire, de la manière d’un journal intime, les chroniques des jeunes putains qui ont recours à l’avortement de façon excessive, quand la pilule du lendemain ne fonctionne pas…
Je m’inventerais des scénarios et je ne tarderais pas à remplir les pages de mon cahier d’écriture.
Je suis devenu presque impossible à arrêter, mon seul soucie, c’est d’avoir trop d’idées et pas assez de temps pour les mettre sur papier.
Je découvre de nouvelles inspirations tous les jours.
Je devrais sans doute écrire le chapitre 2 de la chronique de Teddy et Jake, mais je risque de me répéter. Il est difficile de placer des chiens dans des situations trop complexes, au risque de ne pas rendre cela crédible et avalable.
Je ne me vois pas écrire un deuxième chapitre sur les passe-temps secrets de mes deux chiens.
Je sais que vous aurez du mal à croire que Teddy aime jouer au Golf, et que Jake est un accro du jardinage.
Dure à croire, mais peut-être pas impossible à imaginer.
Je sais qu’il serait impossible d’écrire ce genre de chose sans les transformer en être qui soit ‘’autre’’ que des chiens. Pour écrire une telle histoire, il faudrait leur donner des caractéristiques purement humaines. En faisant cela, je ne raconterais plus une histoire à propos de Teddy et Jake, mais d’une histoire donc les deux personnages principaux en sont inspirés.
Un peu dure à suivre, mais vous n’avez qu’à rester attentif pour comprendre.
Arrêtez de jouer avec votre téléphone cellulaire ou votre lecteur MP3, et vous aurez moins de problèmes.
Je demande votre attention, si ce n’est que pour quelques secondes. N’oubliez surtout pas que vous avez fait le choix de continuer à lire, même quand vous trouviez cela ennuyeux comme la pluie.
Je suis autant responsable que vous.
J’ai longtemps cherché ma véritable passion, mais maintenant que je l’ai trouvé, il me semble tout à fait naturel de continuer dans cette matière.
J’aimerais bien avoir d’autres projets, mais je dois demeurer réaliste et raisonnable. Je n’aime pas avoir trop de projets en même temps, car je sais que je risque de ne pas pouvoir les terminer.
Avoir trop de projets en même temps me rend nerveuse, stressée même. Je n’aime pas devoir faire les choses rapidement, je préfère prendre mon temps et de m’appliquer le plus possible.
Je fais les choses un à la fois.
Je me trouve à écouter les lamentations, les jugements et les sacres des gens de la pièce voisine.
Que j’aimerais avoir assez de nerfs pour leur dire de se la fermer!
On-t-il mieux à faire que ce se plaindre jour et nuit, pour des banalités sans importance?
J’aimerais bien être capable de comprendre leur point de vue.
La compréhension amènera telle la tolérance?
Cela dépend toujours s’il y a actuellement quelque chose à comprendre…
Peut importe, cela ne m’est d'aucunes importance.
Je n’ai aucune envie de perdre mon temps à analyser ce genre de chose.
Je refuse de laisser les ambiances négatives de ce genre m’affecter. J’ai mieux à faire de mon temps que de me préoccuper des problèmes des autres.
J’en ai même informé mon entourage.
C’est ma résolution de la nouvelle année :
Ne plus laisser les problèmes des autres devenir les miens.
Ce genre d’inquiétude m’a déjà rendu malade dans le passé, et je ne laisserais plus cela m’affecter de cette manière.
Je suis une personne qui s’inquiète beaucoup trop. J’ai tendance à prendre les choses trop à cœur, trop au sérieux.
Je dois vraiment apprendre à lâcher prise.
Je dois apprendre à affaiblir mon attachement émotionnel, comme un mourant doit apprendre à lâcher prise quand vient le temps de mourir.
Je pense que l’histoire du vers blanc géant, collectionneur de fœtus, serait un bon projet à réaliser pendant les vacances me mars.
C’est une idée comme une autre…

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