mercredi 24 octobre 2012

L'histoire un peu pathétique de ma vie chapitre 14

Pourquoi y a-t-il un poisson rouge sur le tableau bleu merde de ma classe?
C’est la question à 5 $!
Ça me fatigue parfois, les choses que je remarque.
Stupide et inutile, cela les décrits bien!
L’horloge sur le mur à ma droite indique 2h10pm.
Encore une heure et je pourrais décamper de cet enfer.
Je regarde la carte du monde et j’ai presque envie de verser une larme.
Pourquoi est-ce que mon père n’est pas pilote d’avion?
J’en connais quelques-uns qui ont crissement beaucoup de chance.
Je suis assez chanceuse tout de même.
Au moins, je n’habite pas dans un enfer terrestre.
Je ne peux en dire autant pour certaines personnes.
L’enfer sur la terre n’est-il pas un calvaire créé par soi-même?
Peut-être que oui, peut-être que non.
Cela dépend toujours des perceptions et de notre préférence entre la joie et la souffrance.
J’aimerais bien y comprendre quelque chose, mais j’ose croire qu’il n’y a pas grand-chose à saisir sur le sujet.
Pourquoi être misérable quand nous pouvons nous tenir droits et exiger de la vie ce que nous méritons : le bonheur?
C’est beaucoup de contenu philosophique venant d’une personne comme moi!
Rationalisation à 5 cennes, mais qui est tout de même vraie!
Est-ce que c’est juste moi qui ai remarqué que nous parlons toujours des mêmes choses, des mêmes sujets?
Où est la variété?
Où est la spontanéité?
Soyons différents!
Soyons authentiques!
Soyons aventuriers!
Bref… Soyons nous-mêmes tout simplement.
Ça fait un foutu bon moment que je ne m’emmerde plus avec les opinions des autres.
J’ai appris que la seule chose qui compte, c’est l’opinion que vous avez de vous-même.
Le reste est totalement secondaire.


Je crois bien que la vie me réserve encore bien des surprises.
La preuve : le renouvellement d’une belle amitié que je croyais terminer.
Disons juste que nous avons changé depuis un an. Nous ne sommes plus les mêmes personnes. Nous sommes devenues moins négatives et une plus grande ouverture d’esprit s’est développée pour nous deux.
Il faut bien apprendre de ses erreurs et ce souvenir qu’il y a toujours place pour l’amélioration.
C’est bon de savoir que quelqu’un vous estime et qu’il continue de croire en vous.
Je me demande si je mérite vraiment une seconde chance.
Après tout ce que c’est passé en 2011, les décisions de certaines personnes me surprennent.
Il m’arrive encore de douter de mon jugement et de mon sens critique.
J’ai fortement manqué de jugement en janvier 2011, et je souhaite du fond su cœur de ne pas revivre une telle expérience.
Il m’arrive de déraper, d’exagérer, de profaner.
Finalement, je ne suis qu’une simple mortelle.
Personne n’est vraiment à l’abri des bosses dangereuses dans la route.
Les métaphores stupides me suivent comme  la peste, mais je dois avouer qu’elles décrivent bien mes idées et mes opinions sur la plus grande variété de sujets.
Il y a tant de choses à dire et à faire, dans des centaines de différentes façons.
Je dis vraiment n’importe quoi!
Ce n’est rien de nouveau…
Je fais simplement honneur à ma folie furieuse!
Je suis une créature d’habitude…
J’essaie tout de même de garder les bonnes et de me débarrasser des mauvaises.


Il faut vraiment que j’arrête d’acheter des bouquins!
C’est presque aussi pire que la drogue!
Chose que je n’ai jamais essayée en passant…
Je ressens tout de même une très grande satisfaction quand je trouve un livre que je désirais déjà, un livre à un prix absolument ridicule.
Un prix tellement bas que j’ai l’impression de commettre un vol dans ce magasin que j’aime tant visiter.
Non, mais vraiment, je dois fixer des limites à mes dépenses!
L’achat de cadeaux de Noël s’annonce déjà comme une tâche pénible.
Je ne tiens pas à dépenser plus de 100 $ cette année. Comme cadeaux, je ferais des bijoux, des biscuits provenant de ma recette faite avec du fromage Philadelphia et je préparerais des petites boites de bonbons, chose que j’ai commencé à faire il y a quelques années.
E t il est même possible que nous fassions un échange de cadeaux!
Je stresse juste à y penser!
Je souhaite juste de piger une personne auquel il ne me sera pas trop difficile de leur trouver un cadeau.
J’ai déjà quelques idées, mais le tout sera déterminé quand je connaîtrai l’identité de la personne que j’aurais pigée au hasard.
Il ne faut surtout pas que mes grands-parents et que mon père découvrent que j’ai déjà trouvé leurs cadeaux de noël … Dans une vente de garage!
Je suis peut-être cheap, mais les trucs que j’ai trouvés ne sont pas si mal.
Une petite figurine d’ourson de Noël pour ma grand-mère (pas une babiole cheap du magasin à 1 $!) Un nouveau livre pour mon grand-père (il est vraiment neuf! Le livre j’veux dire…) Et un coffre en bois pour mon père.
Bien entendu, ce n’est pas le cadre de papillons à 40 $ que je voulais lui acheter, mais c’est bien quand même. En plus, je me suis économisé 38 $ J

Vive les économies!
J’espère juste de ne pas passer pour une véritable gratte-cenne quand vient le temps d’offrir des cadeaux.
Bien emballés et bien présentés, il ne devrait pas y avoir de problème.

Une autre longue semaine s’annonce, mais heureusement, une petite vacance de quatre jours est en vue.
Je pourrais enfin relaxer et décrocher du quotidien infernal de la ville avec n bon verre de Sangria à la main.
Surtout quand on parle de la recette secrète de ma chère maman!
TBNK que c’est bon!


J’écris cette histoire, mon histoire, mas je n’ai jamais écrit de journal intime, à mois que ceci en est l’équivalence.
La dernière fois que j’ai eue quelque chose de similaire à un journal, j’étais en 4e année du primaire, et les choses que j’écrivais étaient tout simplement pathétiques et stupides.
J’écrivais à propos d’un garçon que j’aimais bien, et de ma cousine Roxanne, qui était toujours méchante avec moi.
Et dire qu’en classe, j’étais toujours forcée de m’asseoir à côté d’elle! 
J’ai jeté ce journal, et je l’ai fait sans aucune hésitation. Cela me rappelait de mauvais souvenirs, d’une époque qui était sans doute la pire de ma vie.
Ça puait la merde, je peux vous le dire!
J’étais heureuse de déguerpir de là après avoir fini mon primaire, mais parfois la peste peut vous suivre.
Je suis heureuse d’être maintenant entourée d’adultes matures, respectueux et travaillants.
Sur une autre note, j’ai récemment appris que le Doc Mailloux s’est fait radier de son poste encore une fois, pour une période de deux ans.
J’ignore si je devrais rire ou pleurer…
Il me semble que la seule attention médiatique que reçoit notre psy favori est négative, et ça, depuis un bon moment.
L’honnêteté  brutale a ses conséquences, et les imbéciles continues à rependre leurs propos insensés sur la place publique.
Je suis tellement découragé par notre société et par notre gouvernement, plus pourri que jamais, que je songe sérieusement à quitter le Québec.
On vit dans la province la plus taxée de l’Amérique du Nord après tout!
Pourquoi?
À cause de la dette nationale?
À cause de nos soins de santé soi-disant gratuits, qui forcent le gouvernement à surtaxer tout le reste?
Bref, toutes les raisons sont bonnes, mais une chose est sure : j’en ai marre.
Comment est-ce que je sais que nous payons trop?
Parce que j’ai voyagé. Pas beaucoup, mais assez pour remarquer les différences de prix de presque tout en magasin, et des maisons.
C’est à cause de ça que je suis (pus ou moins) au courant de notre situation décourageante.
Sans vouloir me vanter ou de faire suer certaines personnes, pour moi, mon projet de quitter notre ‘’belle province’’ sera probablement plus réalisable puisque je suis bilingue.
C’est un énorme avantage, surtout pour les gens qui veulent allez voir ailleurs, et même y vivre.
Je dois remercier ma chère maman pour m’avoir enfoncé l’anglais dans la tête.
Mais assez parlé de mon état de bilinguisme forcé (mais apprécié)
Depuis un certain temps, mes petites dépenses ont pris de l’expansion, simplement parce que je m’emmerde.
J’ai tout de même assez de restreintes pour ne pas faire de retraits de mon compte bancaire.
Évidemment, si je veux arriver à mon objectif de 1200.00 $ d’économies d’ici la fin de l’année, je vais devoir me mettre des limites, pénibles, mais nécessaires.
J’ai recommencé la lecture de Tout Alice, écrit par Lewis Carroll, et je me suis servie de ma carte de bibliothèque pour la première fois.
Juste un petit roman facile à lire, court et intéressant, basé sur un fait vécu.
L’auteur nous raconte l’histoire de Michel Lemare, un archéologue montréalais qui se fait engager par un Immigrant chinois afin d’identifier et trouver de l’information sur une collection d’artéfacts, que celui-ci a récemment obtenue de la part de sa famille, encore située dans son pays d’origine.
Bref, une bonne lecture qui me guérira de mon ennui.
En toute honnêteté, je devrais me concentrer davantage sur ma propre bibliothèque, et mes dizaines (mêmes centaines) de livres que je n’ai pas encore pris le temps de lire.
Un grand ménage est de mise, et avec un peu de chance, j’aurais assez de trucs pour faire une autre vente de garage l’été prochain!
Nous avons bien des plans, ma mère et moi.
Entre autres, faire un nouveau voyage en Caroline du Sud l’an prochain.
Quand je pense que ça fait plus d’un an que nous y sommes allez, j’ai du mal à le croire!
Mais les souvenirs que nous avons acquis sont tout simplement merveilleux, et on fait du voyage une chose qui en valait vraiment la peine.
J’ai déjà hâte d’y retourner!
L’anticipation est pénible, mais tellement belle!
Je sens que je vais péter les plombs!
Mais heureusement, j’économise de plus en plus pour mon voyage, mais je dois dire que je trouve l’attente un peu trop longue.
J’espère partir l’an prochain, ou même cet hiver.
J’ai besoin de changement.

vendredi 12 octobre 2012

L'histoire un peu pathétique de ma vie chapitre 13

La vie est remplie de surprises, de rencontres et de belles amitiés.
Dernièrement, les événements, heureux ou tristes, se suivent rapidement, m’offrant peu de répit. 
Mes vacances d’été se sont déroulées dans le calme, sans trop de turbulence.
J’ai passé la grande partie de mon temps à Chénéville, dans notre ‘’ petite maison pas payée’’, qui est en réalité notre chalet, notre lieu de repos.
Pas de télé, pas d’internet, voilà le moyen idéal de décrocher !
Je ne me suis jamais autant reposé qu’à cet endroit. Je peux lire, écrire, peindre et confectionner des bijoux sans toutes les distractions de la ville.
On semble toujours trouver des choses à faire quand la télévision est absente.
Nos projets se réalisent plus rapidement, et sont suivis par d’autres réalisations artistiques.
J’ai terminé ma plus belle toile cet été, un abstrait (pas surprenant!), avec trois fleurs proéminentes : une rouge, une bleue et une argentée. Faite en trois étapes, les couleurs principales et ensuite les détails finals, celle-ci m’a pris plus de deux semaines à compléter.
Entre les étapes de ma toile, j’ai également essayé la peinture sur roche (ma première fois), et le résultat final de mes tentatives était très satisfaisant. J’ai été inspirée par les quelques artisans que j’ai rencontrés lors de ma visite au Festi-Art de Montpellier.
C’est vraiment surprenant, les choses que les gens peuvent faire.
Je sais que l’an prochain, j’aimerais bien y participer, ainsi qu’à celui de Chénéville.
Je dois donc débuter la production  et confectionner des bijoux, afin d’assurer le succès de mes futures ventes.
Ce bâtir un inventaire, voilà le secret!
Cet été, nous avons fait deux ventes de garage, ma mère et moi, les tables bien installées, devant notre petite ‘’maison pas payée’’, au beau milieu de nulle part.  J’ai été plaisamment surprise du succès de nos ventes. Chénéville est un endroit très passant pendant les vacances d’été.les campeurs y arrêtent pour s’approvisionner, allez au restaurant, ou simplement pour faire le tour des petites boutiques.
Les boutiques d’artisanat ne manquent pas dans ce petit village. Il y a également un antiquaire et deux magasins d’articles usagés.
 Deux boulangeries et une boucherie y sont situées. La boucherie est très populaire; des gens de Gatineau sont même prêts à faire 40 minutes de route afin d’acheter leurs produits maison.
Essayer la quiche aux canneberges et zestes d’orages ou la mousse au foie de volaille et à la pistache! Ce sont des délices absolus!
Je tiens à mentionner que je n’ai gouté qu’à seulement quelques –un de leurs produits, mais d’ès que j’aurais la chance de déguster autre chose, j’en ferais mention.
Il ne faut pas être riche, mais ça aide quand vient le temps de faire des excès.
Il y a-t-il un temps idéal pour exagérer?
Quand on est écœuré d’écouter notre mère irritante se plaindre.  Quand nous avons envie de massacrer notre parton simplement parce qu’il est un trou de cul, ou pour le plaisir d’exagérer, parce qu’on peut.
En parlant de délices et d’excès, tout cela me donne le goût de manger un bretzel au pain!
Surdose de sodium en vue!
Miam!
Je devrais demander à mon ingrate de meilleure amie de me donner la recette.
J’attends toujours son appel.
Ah! Les joies du déménagement!
Un dilemme m’est soudainement apparu. Il consiste en grande partie sur la nécessité de nos relations amicales et familiales.
Être trop proche de quelqu’un n’est –il pas un signe de dépendance affective?
La question m’est venue à l’esprit dernièrement.   
J’imagine que cela peut devenir un problème si nous sommes incapables de fonctionner sans la présence de cette personne, qui assurément, prend une trop grande place dans notre vie si nous rencontrons  des difficultés de ce genre.
C’est presque pire que de prendre de la drogue!
Tout ce que ça fait c’est de nous ramollir le cerveau et de nous rendre encore plus stupides!
Comme si c’était possible de s’abaisser encore plus dans l’échelle de l’imbécilité!
J’ai besoin d’espoir… et d’un bon verre de vin!


Ça vous est-il déjà arrivé d’avoir des idées meurtrières?
Si vous étiez sûr de ne jamais vous faire prendre, feriez-vous quelque chose d’immoral et d’illégal?
Il y en a un que je pousserais du bord d’une falaise, que je mettrais du poison dans leur café (ou sa bière = Alcolo!) ou que je saboterais les freins de leur voiture (s’il en avait une!)
Ça m’est déjà venu à l’idée, des choses qui me serais possibles de faire si je n’étais pas à risque de faire de la prison et d’avoir un dossier judiciaire qui ruinerait ma vie et mes rêves de voyages et d’aventures.
Laissons ces idioties imaginaires nous démanger les neurones, mais faisons sorte qu’elles ne deviennent jamais chose réelle.
Je ressens un certain vide, un désir qui, malheureusement, ne s’est pas réalisé.
J’ai besoin de vacances.
Je sais trop bien ce que vous allez penser; que mes vacances d’été ont pris fin il y a seulement quelques semaines, alors pourquoi en vouloir d’autre aussi tôt?
Quand je pense aux vacances idéales, beaucoup de choses me viennent à l’esprit.
Les visites dans les musées de la région, le plein air, la plage, la piscine, les longues balades en voiture sans bût précis, les marchés aux puces, les ventes de garage et les friperies.
J’en passe, mais à mon avis, les vacances d’été devraient être remplies de projets réalisables et de sorties amusantes.
Quand nous sommes pauvres ou fauchés, il faut bien trouver des moyens de se divertir.
Les sorties à petit prix sont nombreuses, alors le problème n’est pas là.
Je suis au courant que certaines personnes de notre société estiment très peu les petites sorties non dispendieuses.
On dirait que quand les coûts n’y sont pas, le plaisir a assurément pris la porte aussi.
Avec une mentalité comme celle-là, on se prive de bien des bonheurs.
Je connais deux individus en particulier, un couple, qui ne vit que pour travailler. Ils n’ont aucun passe-temps, aucune sortie. Seulement le travail et la vie à la maison, rien d’autre.
Et ils se plaignent d’avoir une vie ennuyeuse et de souffrir de dépression.
Ils n’en connaissent pas la raison.
Pour moi, la cause de leur mal de vivre et de leur état dépressif est bien claire.
Certaines personnes n’apprendront jamais…